On en serait donc resté à cette scène mythique du film Trainspotting dans laquelle le personnage, en train de faire l’amour avec une femme, regarde en même temps Pays-Bas-Écosse du Mondial 1978. Match légendaire pour les Écossais, qui n’en ont pas des tonnes en Coupe du monde. En phase de poule, l’Écosse gagne 3-2 contre le futur finaliste et équipe phare de l’époque. Archie Gemmil est le buteur héros. Le personnage du film, lui, est en transe quand son équipe met le troisième but. On comprend que son orgasme est bien plus fort grâce à lui. La femme devient un accessoire drôle de la scène. Encore un film à canceller au plus vite !
En même temps (expression tombée en totale désuétude le 30 juin dernier), quand j’entends, chaque année, les discussions autour du match de Ligue des champions qui tombe le 14 février, je me dis que le progrès, c’est pas pour maintenant. Saint-Valentin ou foot ? Chaque année, on y a droit. Et chaque année, je suis sidéré par ce genre d’alternative grotesque. Comme si la femme restait une proposition, un dilemme. Eh oui, malheureusement, il y a encore une tonne de bourrins dans le public foot. Un public qui, même s’il s’est fortement féminisé, fait face à des traditions qui ont la peau dure. En résumé, une sorte de tambouille miso encrassée.
À dire vrai, la question serait plutôt de savoir ce qui est négociable. Avant ou après ? Et que dire du pendant ? Sur cette dernière question, les enquêtes montrent que durant un Euro ou une Coupe du monde, la fréquentation des sites pornos chute nettement. Lors du dernier Euro, on avait moins 35 % en Italie ! C’était clairement moins prononcé en Angleterre, avec seulement moins 16 %. Pas étonnant que l’Italie ait gagné...
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