Selon l’Insee, la natalité française est en baisse : le nombre de naissance est historiquement bas et le taux de fécondité revenu à son niveau des années 1990. Pour inverser cette tendance, le chef de l’État, Emmanuel Macron, dans sa conférence de presse du 16 janvier 2024, a lancé un appel au « réarmement démographique », suscitant moult polémiques chez les féministes, ce plan rappelant les politiques natalistes des années 1970. Le député Michel Debré réclamait alors trois enfants par femme. Et si le sport était une, voire la solution à cette ambition ?

Dans les contextes de fête, même religieuse, le carnaval étant sans doute la plus emblématique, on a observé dans de nombreuses études que le nombre de naissances neuf mois après l’événement augmente. Pas vraiment une surprise lorsque l’on sait que, l’alcool aidant, les inhibitions et la distance entre les personnes ont tendance à se relâcher. La question qui nous intéresse ici est de savoir si le sport en général, et le foot en particulier, peut avoir le même effet sur la natalité.

Le sport est un élément important de la culture de nombreux pays et les grands événements sportifs attirent des milliards de téléspectateurs. Les répercussions de ces compétitions pour les pays d’accueil sont nombreuses, qu’elles soient économiques ou sociales. Les fêtes, à ces occasions, sont légion, pas seulement dans le pays ou la ville qui organise, mais aussi dans tous les pays participant à la compétition, notamment dans celui qui remporte le trophée.

Nombre d’études* montrent qu’après avoir gagné ou accueilli ces grands tournois, l’augmentation des rapports sexuels liés aux festivités entraîne bien un surcroît de naissance neuf mois plus tard. Après qu’une équipe a gagné, les psychologues notent que le bonheur et les émotions que la victoire suscite engendrent chez le supporter un changement...