Même si sa ressemblance physique avec l’ex-dictateur Kadhafi reste indiscutable, c’est bien dans le rôle d’un agent français, stéphanois précisément, que Romeyer a évolué dans ce court métrage croquignolesque.
Mi-décembre, l’AS Saint-Étienne s’intéresse à Mostafa Mohamed, l’attaquant du Zamalek, l’un des plus grands clubs d’Égypte. Mostafa a en effet été ciblé comme recrue préférentielle pour renforcer l’attaque stéphanoise. Il faut dire qu’un bon attaquant chez les Verts, on a oublié à quoi ça pouvait ressembler. La dernière fois qu’on a sorti le chéquier pour un 9, c’était pour Loïs Diony, un fiasco. 9 millions, le plus gros transfert de l’histoire du club. Le plus gros flop aussi. Est-ce la raison qui a poussé Romeyer à s’impliquer aussi directement dans un dossier transfert ?
Entre Noël et le jour de l’An, une première délégation « verte » fait le déplacement pour négocier les grandes lignes d’un contrat qui semble devoir se concrétiser rapidement. Le fantasque et ancien attaquant de l’OM, Mido (une vedette en Égypte) se mouille à la télévision égyptienne : « Le transfert de Mostafa Mohamed va se faire », lâche-t-il dans Le Vestiaire, son émission sur la chaîne égyptienne Al Nahar. « Ne vous inquiétez pas… régler les petits détails sur un contrat prend plus de temps que de se mettre d’accord sur les grandes lignes » ajoute-t-il en expert. 5 millions de dollars pour quatre ans et demi de contrat : telles sont lesdites grandes lignes. Reste à savoir ce que sont les petites.
Le peuple des Verts est heureux. Le « Chevalier blanc » (surnom des joueurs de Zamalek) est en route. Reste à finaliser les fameux détails. Ce dont Roland Romeyer, lunettes fumées sur le nez, se charge. Le président de l’ASSE vient tout juste de débarquer son directeur général, Xavier Thuilot, c’est donc...
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