Le 19 février dernier. Jean-Louis Gasset est appelé à la rescousse pour finir la saison de l’OM. Une mission de cent jours, le temps que « Tonton Jean-Louis » puisse à nouveau « kiffer l’instant », comme il dit. Sur le plateau de l’After, Daniel Riolo lui rend un hommage à sa manière : « Il n’y a qu’une seule autre personne qui aurait accepté de ne prendre ce poste que pour trois mois, c’est Rolland Courbis. » C’est dire si le pompier de service est une espèce rare. Mais que le football des projets à long terme se méfie, parce qu’en Ligue 1, les pompiers, ils sont partout. Petit vade-mecum à destination des candidats.

1. La causerie tu domineras

Au XXIe siècle, personne n’a fait mieux que lui. Frédéric Antonetti a le meilleur bilan des pompiers de service. Il a été engagé à trois reprises en cours de saison pour redresser la situation d’une équipe de Ligue 1 : Lille en 2016, Metz en 2021 et Strasbourg la saison dernière. Aucun échec. Son secret ? Une grosse culture tactique, qui lui permet plus rapidement que d’autres de trouver le mode d’emploi. Mais aussi des discours qui font mouche. Un de ses anciens joueurs raconte : « Il est très fort sur les circuits de passe, le jeu dans les interlignes, mais quand tu assistes à une de ses causeries, tu comprends… Tu sors de là, tu n’as qu’une envie, c’est monter sur ton adversaire direct dès le premier ballon. » Attention, il faut impérativement maîtriser les deux aspects. Ceux qui se sont contentés de réciter Al Pacino dans L’Enfer du dimanche sont toujours au cinéma à l’heure qu’il est.

2. dans le placard tu te serviras

Il ne faut pas critiquer publiquement son prédécesseur. Mais on est venu vous...