Personne n’est au-dessus du FC Porto. » C’est le genre de slogan qui plaît aux Dragons. Il a même été repris en boucle par ses rivaux. Lorsque, le 27 avril dernier, il remporte l’élection présidentielle de son FCP, André Villas-Boas ponctue son succès avec lui. À n’en pas douter, le Portuan de 46 ans le pense, le sent, le ressent.
AVB revendique depuis toujours son amour pour Porto. Quand, en 2020, le tirage au sort met son club de cœur sur le chemin de l’OM, qu’il entraîne, André a les boules. À défaut de partager sa passion, j’avoue que sa sincérité me séduit. D’une certaine façon, André soulage mes peines de cœur. Déçu par les magouilles, les violences, les dérives du clubisme, le supporter que j’étais se laisse amadouer par sa voix. Je ne suis pas portiste, je suis villas-boasiste.
Partons de l’idée, un cliché, que rien n’est au-dessus du club. Pour autant, cela en fait-il l’élément le plus important ? L’humain n’est-il pas la base de tout ? Sans fondation, aucune pyramide ne tient debout. Aucun temple, aucune croyance, aucun dieu n’a de sens sans personne pour les concevoir, ni croire en eux. Et, depuis ce soir d’avril, ils sont des milliers, plus de 21 000, du jamais vu dans l’histoire du FCP, à croire en André.
Le bien commun
À 86 ans, Jorge Nuno Pinto da Costa a hésité à briguer, un nouveau mandat. Sa décision a fini par être dictée par le coach qui lui a fait gagner sa dernière coupe d’Europe, la C3, en 2011. D’aucuns diront que la victoire de Villas-Boas, c’est d’abord la défaite cinglante de Pinto da Costa, après quarante-deux ans de règne. Que les sócios ont ainsi exprimé leur volonté de changement. Que la priorité est au sauvetage de l’institution et que...
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