La meilleure, c’est la fois où une super blonde a sonné chez moi : "Ma voiture est en panne juste devant chez vous. Puis-je appeler SOS Dépannage ?" C’était un tel canon que je n’ai pas hésité. Avant que le garagiste arrive, j’avais pu lui soulever le capot et vérifier les branchements sur le tapis du salon. » Cette anecdote, relatée par Yves Bigot dans son livre Football, figure parmi d’autres frasques de George Best dans le chapitre qui lui est consacré, « Tout simplement ze meilleur ». Une autre ? « Si j’avais eu à choisir entre planter un but de cinquante mètres en mettant cinq adversaires dans le vent à Anfield ou bien me taper Miss Monde, ça aurait été coton. Heureusement, j’ai fait les deux. » Tombeur invétéré de miss en tout genre, Georgie rectifie quelques lignes de son palmarès : « Je n’ai pas couché avec sept Miss Monde. Seulement quatre. Les trois autres, je ne suis jamais allé au rendez-vous. »
Il préférait les Rolling Stones
Womanizer (coureur, dragueur), le substantif colle parfaitement à la génération nouvelle de playboys des swinging sixties, de George Best à Tom Jones, de Mick Jagger à Günther Sachs. Le timing foot-rock date de 1964 les débuts de la bestmania, contemporaine de la beatlemania. La jeunesse anglaise suit un rituel d’émissions TV cultes, Top of the Pops, Ready Steady Go ! et Match of the Day, le samedi soir. Le 30 septembre 1964, l’ailier nord-irlandais de Manchester United, âgé de 18 ans, fait sensation à Chelsea (2-0). La totale : rapidité, dribbles swingants, but du break et standing ovation de Stamford Bridge. Ses performances, diffusées les samedis soir sur BBC One, en font vite un alter ego foot des pop stars du moment, dont il est l’égal en rébellion, avec...
Contenu réservé aux abonnés
82 % de ce contenu restent à découvrir !
Pour le consulter, vous devez vous connecter ou vous abonner.