Si j’avais su qu’un international français, champion du monde, dont j’avais fait l’interview pour un site internet, me proposerait quelques jours plus tard, dans le plus grand calme, de le rejoindre dans son jacuzzi – sans sa femme et ses enfants, je suppose, ce n’était pas précisé…
Ou qu’un autre international français, dans son vestiaire, à 23 h 05, après un match, me demanderait par texto si « j’aimais la sodomie »… Son assiduité m’obligea à adresser cette demande à l’attaché de presse de son club : « Dis donc, il serait peut-être temps de calmer les ardeurs de ton joueur, qui a du mal à comprendre qu’il n’a aucune ouverture avec moi. »
Ou que, comprenant que je ne finirais jamais dans son lit, cette grande star du journalisme, heureusement déchue aujourd’hui, ferait tout pour me mettre des bâtons dans les roues, racontant que j’envoyais des photos de mon intimité à tout Paris… Ces photos, soit dit en passant, j’attends toujours qu’on me les retourne pour voir à quoi ressemble mon entrejambe.
Il est déjà pénible d’être draguée lourdement par des hommes des cavernes, mais c’est la base pour une gent féminine dotée d’attributs visibles. Être rabaissée en permanence par tous les hommes croisés dans ce métier, à l’exception de « quelques aristocrates libertaires qui pensent plus haut que le SMIC », comme disait Desproges, ça fait un peu mal aux attributs visibles. Certes, depuis le temps, la jeune bimbo a laissé place à une MILF et la pression a quelque peu baissé. Mais je peux vous en raconter, des anecdotes. Oh oui, Marion, raconte-nous les belles histoires de la Marionnette perdue dans l’univers si masculin du journalisme sportif. Et surtout, fais-nous rire, hein !
OK. Celle du coprésentateur TV, qui vous reproche de vous être regardée en replay...
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