C’est la prof d’histoire la plus célèbre de France. Pilier des Grandes Gueules depuis 2019, Barbara Lefebvre n’a pas l’habitude de taire ce qu’elle voit ou pense. Le foot ? Elle n’y connaît pas grand-chose. Quoique.
Barbara, tu sais ce qu’est la corbeille du PSG ?
Barbara : Je serais tentée de dire que c’est là où ils jettent leur papier, mais ça ne va pas être ça. Non, je ne sais pas.
C’est la loge principale, le carré du président. Le foot, c’est pas vraiment ton truc, mais si on t’invite dans la corbeille, tu y vas ?
Barbara : A priori, non. Mais par curiosité, pour voir qui sont les gens présents et qui sont ceux qui, comme moi, sont là sans aimer ça. J’irais pour dénicher les imposteurs, qui viennent pour se montrer et boire du champagne. Beaucoup de ceux qui vont dans ce genre de machin, c’est pour ça. Pour d’autres, c’est un enjeu culturel. Se rendre au stade tout pimpant pour s’afficher avec une botoxée, je suis sûr que pour eux, c’est capital. J’avoue, je ne pourrais pas refuser une telle invitation. Ce serait une forme de curiosité anthropologique. L’important, c’est d’être loin de la foule qui hurle. Ça, en revanche, j’aime pas.
C’est le côté populaire qui te gêne ?
Barbara : Non, le côté tribal, qui, en plus, engendre parfois de la violence. Le face-à-face, être dans un camp et détester l’autre par principe, ça, je ne comprends pas. Mettre entre parenthèses son libre arbitre pour céder à ce genre d’instincts, ça me fait peur. On soutient une équipe dans une forme de tribalisme primaire, c’est très inquiétant.
L’Euro, tu as suivi ? Une grande manifestation populaire comme celle-là, qui passionne autant de gens, tu es au courant que ça existe ?
Barbara...
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